Date of Award

4-7-2023

Document Type

Thesis

First Advisor

Olivier Delers

Abstract

Le titre de mon travail fait référence à une chanson qui représente les thèmes de la race,1 du genre, de la transculturalité et de la collaboration musicale : « Djadja », une chanson écrite par la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura qui a eu beaucoup de succès en 2018 et puis en 2020 avec le remix en duo avec Maluma, un chanteur colombien. Comme d’autres chansons de Nakamura, « Djadja » utilise des sons africains et urbains, mais l’ajout d’influences latino-américaines a aidé la chanson à toucher une plus grande partie du monde (Nakamura et Maluma). Par exemple, cette chanson est devenue numéro un au Pays-Bas pour la première fois depuis Edith Piaf (France 24 2020). En 2023, il y a au moins 904 millions de vues du clip originel et 207 millions de vues du clip avec Maluma (Nakamura). Être un « djadja », c’est être un menteur, quelqu’un qui déguise son identité réelle. Mais par extension, c’est aussi la capacité de communiquer des idées et des identités différentes en même temps. En d’autres termes, ce ne sont pas seulement les hommes qui mentent aux femmes comme dans la chanson de Nakamura, mais cela fait aussi référence à la construction et à la performance d’identités multiples dans une industrie musicale mondialisée. Dans ce cas, on « ment » comme les « djadjas » pour mieux exprimer et négocier qui on est.

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