Date of Award
2019
Document Type
Thesis
Degree Name
Bachelor of Arts
Department
French
Abstract
La lecture de n’importe quel texte dans les Rougon-Macquart rend clair que leur romancier, Emile Zola, était intéressé sinon obsédé par le symbolisme et les motifs alimentaires. La série, écrite entre 1871 et 1893, couvre la vie d’une famille sous le Second Empire et représente les grands problèmes sociaux du jour notamment les inégalités entre la bourgeoisie et la classe ouvrière en illustrant le chômage, l’alcoolisme, la faim chronique et les lieux de travail dangereux. D’un côté, la discussion de la nourriture à l’intérieur de ce discours semble évidemment pratique ou idéologique. Dans les mots de Albert Sonnenfeld, « Zola loved food, it is clear ; he loved (or needed) ideology even more, for in his fiction ideology invariably triumphs over gustatory aesthetics. »1 Selon Sonnenfeld, la nourriture sert à réfléchir les conditions économiques, ce qui devient clair en focalisant sur son symbolisme dans textes variés de la série. Cependant, la triomphe de l’idéologie ne veut pas dire que l’amour de la nourriture ou l’esthétique gustative n’ont aucune place chez Zola.
Recommended Citation
Palazzolo, Elena, "“Il est bon, aujourd'hui, le boudin” : la nourriture esthétique et le goût dans le roman naturaliste Zolien" (2019). Honors Theses. 1413.
https://scholarship.richmond.edu/honors-theses/1413